La classe de Première Sciences et Technologies de l'Agronomie et du Vivant (STAV) du Lycée Henri Queuille et ses enseignantes Bélinda Legoupil en Education Socio-Culturelle, et Nathalie Bugeat en Histoire-Géographie, ont pris le train à Tulle pour se rendre à Bordeaux et y étudier en matière d’urbanisme, la capitale de la Nouvelle-Aquitaine.
Bordeaux, riche d’une longue histoire, se remodèle constamment pour satisfaire les nouveaux besoins de sa population et répondre aux enjeux d’un développement durable. Pour le comprendre, la classe était hébergée dans une auberge de jeunesse au cœur du quartier Bacalan, un ancien port industriel aujourd’hui devenu résidentiel autour des bassins à flots ; et depuis ce point d’ancrage au nord de la ville, les élèves se sont déplacés sur les deux rives de la Garonne à pied ou en utilisant les transports en commun (tramway ou navette fluviale).
Ils sont allés à la rencontre du patrimoine architectural et culturel de la cité au fil du temps en visitant Pey Berland, la cathédrale Sainte-Catherine, la demeure d’un ancien négociant consacrée au musée du Vin et du négoce, mais aussi l’ancienne base sous-marine des allemands pendant la seconde guerre mondiale réaffectée en bassins de lumières. Ils ont observé une métropole littorale qui laisse et redonne sa place à la nature grâce à des espaces de renaturation, de magnifiques jardins publics, des murs végétalisés, ou l’aménagement de couloirs de verdure le long des quais.
Une randonnée sur la Réserve Naturelle des Barails située au nord-est en périphérie de ville a permis de comprendre et d’expliquer la notion de compensation écologique puisque l’endroit a été aménagé pour contrebalancer l’installation des équipements du stade Matmut Atlantique. Enfin, Ils ont aussi fréquenté la rive droite de la Garonne avec son espace Darwin, pôle d’animation et de modernité alternative. Cerise sur le gâteau les élèves ont bénéficié d’une exposition temporaire de Banksy, le célèbre artiste de Street Art, au tiers lieu de la Cité Bleue.